De par son enfance et son passé, Bond a un regard froid sur la vie. Une seule chose le fait encore vibrer : l'amour. Avec la mort de Vesper (Casino Royale), Bond perd goût à la vie. Il "meurt" et retourne dans son enfance (Skyfall), où il fera le deuil de sa mère à travers la mort de M.
Avec Skyfall, on était dans l'introspection, le passé de Bond, son affect, car il souffre pour les femmes qu'il a aimées (Vesper, Mère).
Dans Spectre, on est dans sa psyché, son regard cynique sur le monde. Un être vide car sans amour. On vit le film comme lui le ressent de l'intérieur. L'action et le suspens sont systématiquement désamorcées (limite parodie) car pour lui, ce n'est pas important.
Arrive alors Madeleine et son humanité vraie...
Il manque toutefois une chose : 10 minutes de plus pour connaître ses traumatismes d'orphelin et mieux cerner ce qui le relie à Spectre et au MI5.